Le fait d'habiller une façade en parpaing brut à l'aide de moellons du Luberon (autrement appelé molasse calcaire) confère au bâti moderne  une meilleure intégration dans le grand paysage. On retrouve cette même qualité et diversité de pierres avec les restanques qui jouxtent  le terrain. La difficulté de ce chantier a résidé dans le fait de produire un appareillage à joints fins qui nécessite une taille quasi systématique des pierres. Le but étant d'obtenir une face adéquate pour le parement et une coupe franche à la queue pour faciliter le raccord au mur existant.

Compte tenu de l'agencement du parement à créer, il a fallu multiplier les chaînes d'angle (dix au total) et donc fournir un gros travail d'équarrissage de pierres.

Un système de cunette permet de recueillir les eaux pluviales provenant de la terrasse. Il est situé en arase de mur derrière les pierres de parement afin de ne pas affecter l'ensemble de l'appareillage.